Y déguste rien du tout... il machouille un innocent morceau de pain au levain avec toute la bestialité qui le caractérise, triturant avec ses mains pleines de gros doigts le résultat de labeur et de sueur du petit artisan local plongé dans son p(i)étrain dès l'aube et s'en pulvérise les moustaches d'une onctueuse sauce à l'ancienne faite avec amour et un zeste de sel... Je n'ose imaginer le sort de la superbe rondelle...de tomate, mûrie sous le soleil de provence, avec ses formes arrondies et sa chaire pulpeuse et....stop !!! je m'égare...
Bref, si Audiard m'était conté...